Il n'y pas grand chose qui m'angoisse vraiment dans la vie. L'argent? J'en ai un peu, je ne sais pas trop combien et honnêtement, puisque je n'en manque pas, je m'en fiche pas mal.
Le retour au boulot? C'est dans six mois, si tout se passe comme prévu. On traversera la pont quand on sera rendu à la rivière.
Pas de CPE ou de MF pour accueillir Babou à mon retour en fonction? Ça devrait s'arranger, je préfère faire confiance à la vie plutôt que d'en faire un sujet d'anxiété chronique et d'insomnie.
Suis-je zen? Sais pas. Probablement plus insouciante. Même que parfois, je me dis que c'est peut-être une bonne façon de fuir ce qui m'angoisse que de ne pas m'en faire avec la vie.
Toujours est-il que malgré mon apparent contrôle total de la situation, mon incroyable absence de stress et ma philosophie de "aller dans le même sens que le courant", il y a une chose qui me hantait depuis longtemps.
Primo, je n'aime pas tellement conduire.
Deuxio, je n'aime pas les autos.
Tertio (???), je ne me fais pas confiance pour deux sous derrière un volant.
Quartio (????), nous avons une voiture manuelle.
Or quel est le principal démon qui pourrit l'existence d'une personne qui n'aime pas conduire les autos manuelles et qui par conséquent, n'a pas la confiance nécessaire pour accomplir un acte aussi banal?
La conduite. D'une auto. Manuelle.
Eh bien j'ai affronté aujourd'hui même mon démon. Bon, ça fait longtemps que je conduis ici et là en présence de l'Homme. Mais je ne m'étais jamais lancée seule à l'aventure, avec Babou comme copilote-dos-à-moi en guise de soutien moral.
Je n'en reviens pas d'être encore en vie, que l'auto soit en un seul morceau et que personne ne m'ait cassé les deux jambes à un feu rouge dans une côte abrupte!
Je suis si fière de moi!!
Maintenant, je suis prête à affronter un nouveau défi. Des idées, quelqu'un?
mercredi 2 septembre 2009
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