Parfois, une idée débile me passe par la tête. Habituellement, elle est aussitôt évacuée par la parfaite ménagère et maman exemplaire, patiente, vertueuse et imperturbable que je suis.
Pas aujourd'hui.
Tandis que je tombais de fatigue devant mon évier, après avoir lavé le Kilimanjaro de vaisselle sale habituel, je me voyais fort malaisée de frotter (encore) la plaque sur laquelle ont grillé ce matin mes poivrons rouges. Carbone est ce qui se rapproche le plus du descriptif à utiliser ici, pour vous situer quant à l'état de la chose.
À côté de la plaque, un poêlon qui n'a plus de T-Fal que la marque, collé, que dire, calcifié de jaune d'oeuf, à propos duquel l'homme avait ce matin même déclaré : On va le cr*&&er aux poubelles. Lui aussi attendait que je le fasse reluire.
Or cette joyeuse idée débile me passe par la tête.
J'ai envie de lancer ces deux vieilles merdes dehors, dans la cour.
Ce que je fis, quitte à avoir l'air d'une vraie folle, sous l'oeil admiratif de mon homme qui réparait la margelle.
Et la plaque, et le poêlon ont commis un bruit horrible de tôle froissé en atterrissant dans mon driveway.
Libérateur.
Note à moi-même : à refaire.
vendredi 27 novembre 2009
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2 commentaires:
J'ai déjà fait la même chose avec une )(*)"&)""@ d'assiette qui refusait de se faire placer dans le lave-vaisselle. Un soir de grande angoisse en plus.
Résultat: j'ouvre la porte et la lance au bout de mes bras (donc pas très loin puisqu'elle a été amortie par la présence du pommier).
Libérateur, en effet.
:o)
On ne s'accorde jamais assez de ces écarts de conduite canalisateurs, qui, je le crois, m'empêchent très certainement de commettre des actes beaucoup plus répréhensibles!
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