J'aime beaucoup quand des visiteurs rebondissent à l'improviste sur mon tapis d'entrée. N'ai aucun problème, moi, à ouvrir ma porte toute grande à quiconque passe devant chez moi sans s'annoncer et s'y arrête.
Ceux qui me connaissent savent que c'est à leur risque et péril. Plus souvent qu'autrement, il règne comme une ambiance de restant de tempête dans la salle à manger, l'endroit où l'on s'installe pour placoter, mes invités-surprise et moi. Parfois aussi, de jolis minous de poussière roulent leur bosse sur le plancher, à travers les jouets de Babou.
Le lit dans notre chambre est souvent défait. Et, depuis que Babou a découvert le pouvoir attractif des tiroirs, il y a toujours des tas de petits vêtements qui traînent sur le sol de sa chambre. Bon, vous voyez le tableau, si vous venez chez nous pour voir si mon ménage tient plus qu'une demi-journée, pas la peine de vous déplacer car la réponse est malheureusement non. Et sommes toutes, je vis bien avec ça.
Toutefois, là où une certaine pudeur me saisit, c'est quand on me surprend dans mon accoutrement hivernal fétiche. La combine.
Depuis qu'on se les gèle et ce, jusqu'à l'arrivée des hirondelles, ne soyez pas surpris de me voir tout de chienne à Jacques vêtue si vous vous pointez par chez nous sans crier gare. J'arbore quasi quotidiennement l'hideux sous-vêtement long qui m'empêche de me transformer en Ice Pack quand je sors prendre l'air avec mon Babou.
Même mon homme, qui est capable d'en prendre côté musée vestimentaire des horreurs, ne sait trop quoi penser de sa douce qui vaque joyeusement à ses tâches maternelles en Louis Garneau marine-moussu-qui-pochent-au-derrière. Il ne faut plus tellement avoir d'orgueil, direz-vous, pour oser se pavaner ainsi, même devant ses proches.
Eh bien vous n'avez pas tout à fait tort. Ce à quoi je vous répondrai que du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé le port controversé de la combine. Du haut de mes 3 ou 4 ans, photos à l'appui, je passais la moitié de mes hivers en "cannessons".
Ceci étant dit, je suis, comme qui dirait, capable du pire et du meilleur en matière de fringues. Depuis qu'on me verse des prestations de RQAP, c'est vrai, je bats des records, car à mon avis rien n'éponge mieux un régurgit et une flaque de salive qu'un polar moche et trop grand.
Au lieu de faire tout un plat de mon discutable accoutrement, l'homme de la maison et moi avons choisi de tourner le tout à la dérision. Je suis désormais sa concubine en combines.
Fin du coming out de linge laitte.
Que ceux qui n'ont pas une seule loque défraîchie, un seul haillon dans lequel ils aiment se réfugier par temps froid me jettent la première pierre.
vendredi 8 janvier 2010
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5 commentaires:
Hahaha! Tu ferais un belle paire avec mon chum qui sort ses cannessons en septembre et les range en mai!!
Moi, je suis plus coquette, j'opte pour le pyjama de flanellette de jour comme de nuit, très confo en d'sour du suit d'hiver.
Il m'arrive de penser à toi, tout d'un coup, juste de même et quand ça me pogne, je m'en viens te lire. Tu me fais bien rire!! Crois-le ou non, en ce moment même, je porte la combine...hé oui, je suis revenue d'aller glisser il y a au moins 4 heures et incapable de me départir de cette choses qui, effectivement, me rend le derrière assez pendant merci!!!
Un petit coucou xx
LOL! Du bonbon à lire!! Loin de moi l'idée de te lancer la première pierre car le confort prime ici également! Bien plus pratique. Car qui a le goût de passer l'aspirateur en talons hauts et mini-jupe? Qui a le goût d'aller se promener dehors et pousser le carrosse en jolies bottes à talons aiguilles, joli manteau ajusté, pas de tuque? Hummm...pas moi! Je te lève donc mon verre bien haut et je m'assume pleinement tout comme toi! Vaut mieux en rire! À condition, bien entendu, d'être encore en mesure de se faire belle quand c'est le temps! Pour le plaisir! ;-))
Et merci pour ton commentaire sur mon blog qui m'a permis de découvrir le tien! J'en suis fort heureuse! Au plaisir de te lire à nouveau! On se sent bien chez-toi! Même si tu es en Louis Garneau défraîchis! LOL!!
À bientôt!
M
Je me suis toujours demandé d'où venait l'expression 'chienne à Jacques' que ma mère utilisait souvent. Je croyais qu'elle était l'inventeur ! Coudonc, viens tu de la région de Victoriaville, juste pour savoir?
Sinon, vive les guenilles. Moi je suis bien dans mon pantalon coton ouaté même s'il commence à avoir du vécu.
Pur bonheur : non pas de Victoriaville, mais bien de l'Estrie voisine. La chienne à Jacques se porte abondamment de ce côté-ci du globe! Peut-être aussi est-ce une expression beauceronne... mon père vient de ce coin là...
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