Bb2, alias Petit ourson, ou encore mieux, Petit Frère comme l'a si magnifiquement baptisé Babou (alias Grande Fille), a eu six semaines.
Depuis une semaine, son papa est retourné au travail. Ce matin, sa grande soeur a repris la routine de la garderie. Depuis six semaines, je rêve d'alimenter ce blogue mais les minutes me filent entre les doigts. Ce matin, je soupire d'aise : un seul bébé à m'occuper et aucun jouet n'a bougé depuis plus de trois heures!
J'ai très hâte d'immortaliser le récit de la naissance de ce nouveau bébé, qui en ce moment, grogne dans le porte-babou et menace de se réveiller à tout instant! Je préfère attendre un moment plus propice pour le rédiger, mais en attendant, un petit résumé de notre vie à quatre s'impose :
En quelques mots, Petit Frère a un fort potentiel de bébé calme et contemplatif, mais comme il est en proie à de vilaines coliques et autres maux de ventre atroces qui le tirent de son sommeil plusieurs fois par jour/nuit, et ce, plusieurs fois par semaine, disons que mes cernes sous les yeux se rendent jusqu'en Afrique australe et ma patience est usée à 4/32 et selon l'Homme, ne passera pas l'hiver : ) (blague subtile pour ceux qui -rares j'en conviens- connaissent le monde formidable de l'usure du pneu automobile! Désolée, mon conjoint est issu d'une longue lignée de spécialistes du pneu).
Hormis sa détresse abdominale, Petit Frère a (lui aussi) de beaux grands yeux intelligents et éveillés. Déjà, il suit du regard sa grande soeur, comme s'il souhaitait participer à ses jeux et comptines (nombreux). Il gazouille, roucoule et agite vigoureusement ses bras et ses jambes quand quelque chose l'émerveille. Il sourit depuis qu'il a fêté son premier mois, mais à six semaines, on voit que ses sourires sont sentis et volontaires. Il n'existe pas de meilleure récompense pour une maman aux batteries à plat!
Petit Frère a donc aussi en commun avec Babou qu'il a la digestion ardue. Ça me désole, j'espérais sincèrement être épargnée par ces longues heures à promener de long en large un poupon rendu rigide par la douleur. Le sentiment d'impuissance parentale est à son maximum quand on voit ainsi hurler son tout-petit, et que, sans qu'on ose se l'avouer, il en vient à carrément nous taper sur le système. Difficile à gérer... Quand elle a eu environ trois mois, Babou a été exemptée de cette souffrance, souhaitons qu'il en soit autant pour Petit Frère.
On m'a dit, dernièrement, que les enfants qui souffrent de coliques dans les premiers mois de leur vie sont plus intelligents. Belle compensation, et à voir Babou, je suis tentée de croire cette affirmation un peu saugrenue...
Cette dernière, qui aura 22 mois demain, parle couramment. Sujet-verbe-complément. Cette petite m'étonne chaque jour : elle manipule déjà l'humour et sait quand nous envoyer un gag pour détendre l'atmosphère, elle nous fait part de réflexions surprenantes pour son âge, nous partage ses émotions (peine, maman! nous a-t-elle dit dans les premiers jours de vie de son frère, alors qu'elle s'ennuyait visiblement de sa paisible ancienne vie familiale à trois).
Pour l'aider dans cette adaptation, il y a la lecture et le dessin. Elle reconnaît son nom quand on l'écrit parmi nos gribouillis au crayon de bois. Elle est avide de ses livres d'histoire, les connaît par coeur (on lit ensemble, elle me dit un mot sur deux!), et nous lance des citations tirés de ses livres à tout moment de la journée.
Exemple? L'autre jour, elle me lance : Maman, ma vie a changé! (tiré du livre : Je viens d'avoir un petit frère). Très spécial d'entendre cette petite puce de même pas deux ans me partager ainsi ses émotions, parce que ça se voit dans ses grands yeux, elle comprend ce que ça peut signifier.
Et le temps des fêtes dans tout ça? Il est passé sans trop que je le vois. Épuisée, j'ai traîné ma présence fantomatique dans ma famille et ma belle-famille, puis le 27 décembre, nous sommes revenus à la maison pour ne plus en repartir. Quatre nuits à l'extérieur, c'était bien assez.
Par contre, Babou a adoré sa découverte de la magie de Noël, et s'extasie encore devant les décorations des retardataires. « Oh! Couronne de Noël! Ruban de Noël, sapin de Noël, Père Noël!» Sans compter que dans sa lettre au Père Noël, rédigée à la garderie, elle avant demandé comme cadeau... un beau sapin de Noël. Inutile de vous dire qu'elle l'a obtenu!
En vous souhaitant la bonne année 2011, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures, écrites en direct de ce pyjama de polar bleu, éternel symbole de mon deuxième congé de maternité en autant d'années!
lundi 10 janvier 2011
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