C'est mon amie Geneviève qui me l'a fait réaliser, un peu avant que Babou fasse le grand saut vers son lit de grande fille.
J'étais enceinte de Petit Frère. Babou avait ses 18 mois bien avancés et je confiais à mon amie que je ne savais pas trop quand, ni comment faire changer et de chambre, et de lit à ma si petite grande fille.
« Fais-lui donc confiance, elle va t'impressionner, comme elle le fait tout le temps ».
Comme cette nuit de novembre 2009 où j'ai décidé de ne plus me lever trois fois par nuit pour allaiter ma puce de presque 9 mois. J'en avais assez fait, n'est-ce pas? « Fais ce que tu veux ma puce, moi, je dors!» Elle a pleuré 40 minutes. Dès le lendemain, elle a dormi 12 heures en ligne. Scénario qui se répéta jour après jour jusqu'à aujourd'hui, à quelques rares exceptions près.
Comme cette autre fois où, à 15 mois et 29 jours, Babou s'est levée debout au chalet de ses grand-parents et y a fait ses premiers pas. Solide, pleine d'assurance. Oui, elle a marché un peu plus tard que la plupart de ses petits amis, mais quand elle a été prête, c'était pour de bon et sans jamais trébucher.
Ce fut aussi le cas pour le transfert dans le lit/chambre de grande fille. Un beau dodo et de belles siestes dès le commencement. Elle sentait qu'il n'y avait pas d'autre issue, et surtout, elle était prête.
Depuis quatre jours, notre jolie coquine se balade en bobettes. Aucun dégât n'a été enregistré. En somme, il lui a fallu une première fin de semaine à apprendre à se retenir (et où j'ai épongé quelques échappées). Puis, une semaine d'adaptation couche/bobettes, avec visites sur le pot à la garderie. Puis du jour au lendemain, elle nous a clairement signifié - à temps - ses besoins.
M-E-R-V-E-I-L-L-E-U-X.
Quand, avec mes enfants, je redoute de franchir une étape, je repense toujours à mon amie Geneviève. À sa Filou qui n'a jamais rien voulu savoir des petites roues sur le vélo et qui, à 8 ans, est partie pour de bon avec sa petite bicyclette, sans rien ni personne pour l'aider. Elle avait pris le temps d'observer et de se sentir d'attaque avant de prendre le large.
Les observer, puis leur faire confiance. Sans pression aucune. Les laisser aller.
Avec mes petits, la recette fonctionne toujours.
Inspirant tout ça.
3 commentaires:
Pour pouvoir agir de la sorte, il faut savoir écouter et observer nos enfants, prendre le temps... Malheureusement, plusieurs d'entre nous voudraient un manuel d'instruction dès la naissance, pour se poser le moins de question possible :( C'est stressant se dire que chaque enfant a son rythme, comme chaque adulte d'ailleurs. Et qu'il faut savoir les écouter. Mais quelle belle façon de concevoir l'éducation.
Oui, le défi consiste à se faire confiance en tant que parent, et de faire confiance à notre marmaille, sans égards à ce que nous dicte l'entourage, les spécialistes et les purs inconnus qui s'en mêlent quelques fois!
Quant au manuel d'instruction, il vient avec l'enfant : il faut simplement apprendre à le lire ; )
Merci de votre commentaire Fleurbleue : )
Wow! Belle philosophie :) Je compte bien essayer de développer une approche aussi compréhensive et à l'écoute de mes enfants (quand j'en aurai!).
:)
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