La cave, chez nous, a la gueule de ce que devait être Hiroshima quelques instants après l'impact de la bombe. Le bordel, vous dites?
Et comme c'est sûrement le cas pour tous les projets de rénovation, chaque étape est cruciale pour la réussite de l'étape subséquente. Un peu comme un jeu de dominos, tout est interdépendant.
Disons que le projet initial consistait à isoler adéquatement les murs de la cave. Mais avant d'installer les jolis pans de styromousse bleu poudre, encore fallait-il faire injecter de l'époxy pour réparer les fissures dans les fondations.
Des fissures causées par quoi? Probablement par l'eau de pluie tombant à côté de nos gouttières, mal installées, désuètes, vieillotes et de piètre qualité, formant ainsi une flaque près de la margelle. Le gel-dégel aidant, l'accumulation d'eau a fait rouiller la margelle (un vieux truc en métal des années 1950), puis pourrir le cadre de fenêtre, et finalement, craquer la fondation.
Donc avant de réparer les fissures à l'époxy, il fallut creuser, que dire, excaver autour de la fondation et de l'entrée de cave, poser un drain de fondation et le connecter à celui déjà installé sous le sol de ciment de la cave. Pour réaliser tout ça, exit les escaliers menant au logement d'en haut.
Résultat?
Le terrain est un champ de boue crevassé, soit, mais le drain est posé, et le terrain, remblayé. Les gouttières ont été changées. La margelle est à demi réparée, la fenêtre de cave aussi. Le plancher de la cave, concassé pour connection du drain, est encore en morceau. Les fissures dans le béton attendent que le ciment soit réparé pour recevoir leur dose d'époxy.
Les murs de la cave sont encore à moitié isolés. Celui contre lequel étaient installés l'ancien réservoir de mazout (qui sera remplacé d'ici quelques jours), le réservoir d'eau chaude du logement d'en haut et mon ancien duo laveuse-sécheuse est encore en plein chantier. Le déplacement dudit fichu réservoir a causé de sérieux maux de tête à mon copain, qui a passé une journée complète à injurier l'inventeur de la soudure de tuyaux de cuivre. En vain. Depuis, plus une goutte d'eau ne se rend dans le logement d'en haut, ni dans notre toilette. Quand à notre bain, il ne nous fournit plus que de l'eau chaude. Parfait pour nous transformer en homards!
Ce même mur, quand il sera bien isolé, permettra enfin l'installation de mon nouveau duo laveuse-sécheuse, qui m'attend impatiemment dans un autre coin de la cave.
Nous prenons notre mal en patience.
Mais punaise que c'est chiant, les rénovations! Et encore, ce n'est même pas moi qui les fait.
Allez chéri, rentabilise ton p'tit kit de Makita!
lundi 16 novembre 2009
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3 commentaires:
Je ne savais pas que tu parlais le chinois!
Non non, pas le chinois, juste le japonais ; )
Makita, tu connais pas? C'est la deuxième blonde de mon chum, c'est à dire sa perceuse sans fil lithium-ion, ainsi que la visseuse à tork et le saws-all.
Alors oui, tu as raison, je parle sans doute le chinois!
Les rénos, dans mon cas, c'est un cas de divorce tout simplement.
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