Nous y sommes enfin.
Depuis que je suis haute comme un plant de fraises, c'est un rendez-vous annuel que je ne saurais manquer sous aucun prétexte.
Enfant, autant je pouvais détester de toute mon âme aller à la cueillette des bleuets, ou encore, aller "casser de la salade dans le jardin" (pour reprendre l'expression paternelle dans son intégralité), autant je n'ai jamais ronchonné dans le champ de fraises.
Pour les fraises, j'étions -- et je suis toujours-- partante.
Tellement que même l'an dernier, avec mon Babou de trois mois et demi, j'y suis allée trois fois. La première fois, avec une amie enceinte de 36 semaines, j'ai passé la moitié de la cueillette à bercer vigoureusement le siège d'auto en cueillant d'une seule main.
Puis, j'ai allaité debout dans le champ. La cérémonie s'est terminée avec le bébé dans un bras et l'autre main qui fourrageait dans les plants de fraises de façon peu efficace, mais déterminée.
Comme quoi rien ne m'arrête dans le temps des jolis petits fruits rouges.
Samedi dernier, nous y sommes retournés en famille, avec mon frérot et sa demoiselle de quasi trois ans en prime.
Babou a été sidérante de sérénité. Bien à l'ombre dans la poussette parapluie, elle se laissait docilement gaver de fraises tout en n'ayant d'yeux que pour le vent, les feuilles et les rares auto-cueilleurs.
Ça doit être héréditaire, c'te passion pour la fraise. La saison ne fait que commencer.
Je connais un liquide amniotique qui doit goûter la fraise ces temps-ci!
lundi 21 juin 2010
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