Ça sent la fin, cette grossesse. 36 semaines se sont écoulées depuis que j'ai eu ce merveilleux, déroutant, indélogeable doute m'ayant directement conduit à la pharmacie.
Globalement, j'ai eu une merveilleuse grossesse. Pas de soucis, pas de douleurs inquiétantes, pas d'inconnu. Une copie-conforme de ma première grossesse, à part pour ce qui est de sentir les généreux élans d'enthousiasme de Bb2.
À preuve, je n'ai encore une fois pas tellement pris de poids, hormis ce ballon de plage qui me précède toujours et partout et en tout lieu. N'ai pas encore l'ombre d'une vergeture (dont j'ai été épargnée, enceinte de Babou).
Je n'ai pas enflé ni des jambes, ni des doigts. Bah, les chevilles, si peu... J'ai les cheveux épais, soyeux, la peau douce et uniforme et pas un seul bouton n'a osé se pointer sur mon faciès depuis que cette petite toupie a décidé que c'était dans mon ventre qu'elle ferait ses neufs prochains mois de solo de batterie.
La chanceuse, pensez-vous. Je seconde, je suis fort probablement celle qu'on a envie de rentrer dans un mur quand elle parle de ses grossesses.
Mais à 36 semaines, je m'autorise le droit tout à fait légitime de me lamenter publiquement.
- Les brûlements d'estomac sont devenus ma seconde nature. Comment pourrais-je prendre du poids quand je mange le quart de ce que j'ingère habituellement!?
- Oubliez l'écarteleur médiéval : pour tout savoir sur les tenants et aboutissants d'une telle séance de torture, n'hésitez pas à emprunter ma carcasse quelques minutes/heures/jours. Xylophone dans les côtes, engourdissement thoracique et rhumatismes intercostaux garantis!
- L'insomnie matinale a ceci de particulièrement désagréable qu'elle vous tient éveillée un bon deux heures avant le réveil - déjà terriblement hâtif - de votre progéniture de 19 mois. Particulièrement nocif pour la santé mentale.
- Lourdeur lombaire : quand la petite marche de santé vous incommode davantage qu'elle ne vous dégourdit, faut revoir ses moyens de locomotion. La prochaine fois que j'irai prendre un bol d'air, ce sera moi dans la poussette, et Babou qui pousse. Prochaine destination? La pharmacie, dans la section des marchettes et du Robaxapouette.
- Les Braxton-Hicks, je les collectionne. Ces contractionnettes peuplent mon quotidien depuis déjà bien longtemps. Maintenant, en plus de me restreindre dans mes mouvements, de me faire interrompre mes tâches pendant quelques minutes et me déformer le ventre de façon parfois paranormale, elles réduisent à néant mon système respiratoire, ce qui donne lieu à des suffocations et des craintes d'évanouissement/chute de pression.
Déjà, de le dire, il me semble que c'est plus supportable...
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