mercredi 25 juillet 2007

Les sept commandements du camping écolo

Même avec la meilleure volonté du monde, le camping rustique ou cinq étoiles peut avoir des impacts fâcheux sur le milieu naturel. Un petit aide-mémoire en sept temps aidera les amateurs de tapis de sols et de feu de camp à se mettre au diapason de la nature.
1-Repas et collations, je planifierai à la maison
Souvent, les terrains de camping ne disposent pas d’infrastructures de récupération. Avant de partir, je vérifie si ma destination vacances récupérera mes contenants de plastique, verre ou carton. Sinon, opération réduction : j’amène le moins possible de contenants susceptibles d’aboutir dans les poubelles. Plus je planifie et prépare à l’avance les repas, moins j’aurai de déchets à gérer une fois sur le site.
2-Eaux usées, dans la nature je ne jetterai point
À moins, bien entendu, de ne pas avoir le choix, j’utilise les éviers des salles communes pour laver ma vaisselle et me brosser les dents. Si l’évier le plus près se trouve à trois cent kilomètres de ma table à pique-nique, je prends tout de même le soin d’impressionner mes voisins de tente avec mon savon à vaisselle et mon dentifrice biodégradables.
3- De mes envies pressantes, je ne laisserai point de traces
Un petit pipi par ci, un petit numéro deux par là… Quand l’appel de la nature se fait sentir au beau milieu du bois, pas nécessaire d’attendre que le blanc des yeux vire jaune ou que la vessie m’explose. Je m’assure tout de même de ne pas aller me soulager tout près ou carrément dans un plan d’eau. Et de grâce, pour ne pas gâcher la vue des autres villégiateurs, je ramène le papier hygiénique utilisé dans un sac de plastique prévu à cette fin.
4- Feu de joie, j’attiserai avec soin
D’abord, en tout temps, je respecte les avis météo ou ceux du site de camping, qui permettent ou pas d’allumer des feux de joie. Puis, en conséquence des belles veillées à la lueur des flammes, j’achète ou apporte le bois à brûler. En aucun cas, je ne me sers de la forêt comme d’un « all you can burn ». Aller bûcher sur place, même un chicot sec, en piétinant la flore et en arrachant tout sur son passage, n’a rien de viril. Avant d’aller dormir, j’éteins le feu, ou m’assure que la combustion achève et que rien autour ne risque de s’enflammer.
5- Les animaux sauvages, je ne nourrirai point
Canards, écureuils, ratons laveurs et autres résidents permanents des forêts n’ont que faire de nos saucisses fumées à l’érable et croustilles cheddar-oignon. Respecter l’environnement, c’est aussi me souvenir que je suis temporairement sur le territoire d’animaux sauvages, que ma présence, forcément, dérange. Dans cette optique, je me fais respectueux de leur routine. Afin de ne pas les soumettre à la tentation, je garde mes déchets hors de leur portée, dans la poubelle la plus proche ou dans le coffre de ma voiture.
6-De jolies fleurs, je ne cueillerai point
Les séjours de camping sont une belle occasion d’apprécier les beautés de la nature dans leur cadre habituel. La flore, souvent fragile, apprécie quand je l’observe de loin, et plutôt avec mes yeux qu’avec les crampons de mes bottes de marche! Autre règle d’or : je laisse tout à sa place.
7-Mes voisins de terrain, je respecterai
Quoi de plus énervant qu’un voisin qui fait la foire alors qu’on aimerait entendre le bruit du vent et le chant des oiseaux. La pollution, sonore cette fois, casse autant les oreilles des autres campeurs que celle des animaux. En camping, la nature nous parle. La moindre des choses est qu’on l’écoute!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Merci pour la nature, si tout le monde suivait ces règles le monde serait déjà plus beau ...
Marleen