Mesdames, cette chronique s’adresse à vous. Ouvrez grands vos yeux et votre esprit. Et vous messieurs, tut! tut! tut! Ne fuiez pas! Vous avez une femme, une fille, une copine, une sœur, une collègue. Bien entendu, leur bien-être physique, leur santé financière et leur comportement environnemental vous tiennent à cœur. C’est donc par la bande que ce billet vous concerne aussi.
Abordons aujourd’hui l’inévitable question de la protection hygiénique. Au même titre que les couches de coton côtoient celles que l’on envoie au panier, une pléthore de protections féminines, réutilisables ou pas, sont disponibles sur le marché. Vous avez bien lu, les méthodes durables de gérer les cycles de la féminité effectuent un retour en force. Pourquoi?
Parce que les chiffres font frémir. On évalue que chaque dame utiliserait, dans sa vie, entre 10 000 et 15 000 tampons ou serviettes sanitaires jetables. Bonjour les déchets. Or, nombreuses sont-elles à faire changer les statistiques. Mais diantre, qui sont ces hurluberlues? Des intégristes environnementales au regard fou? Même pas. Bon, d’accord, il y a celles qui ont déjà le penchant écolo. Seul l’argument de cesser de remplir la poubelle de la salle de bain leur suffit pour chercher une alternative à ce que l’on jette tous les mois. Mais qui sont les autres?
Celles qui en ont simplement soupé de placer côte à côte, dans le panier d’épicerie, boîtes de tampons et pied de céleri. La protection féminine en coton, lavable et réutilisable jusqu’à amen, leur semble une option intéressante, tant pour le prix que pour la simplicité d’utilisation. On les passe simplement à la machine à laver, à sécher, et l’affaire est classée.
Celles que le soi-disant confort et la prétendue efficacité des produits jetables ne concernent pas joignent aussi les rangs dissidents. Il y a en effet un monde entre la jouvencelle tout de blanc vêtue qui, au jour 1 de ses règles, gambade dans les champs, et l’adolescente tordue de douleur qui, en plein cours de géo, a le désagréable pressentiment que le seuil d’absorption de sa serviette maxi contour vient d’être atteint.
Lassées des débordements insidieux, quantité de femmes se tournent alors vers la révolutionnaire coupe menstruelle, qu’on porte comme un tampon qui recueille au lieu d’absorber. De deux à quatre fois par jour, on la vide et la rince, sans plus. L’avantage de ce bidule de caoutchouc naturel ou de silicone est son incontestable confort. Passé les trois mois d’adaptation à la gymnastique insère-enlève, les sportives, les voyageuses et les amatrices de plein air aimeront son aspect pratique : rien à traîner, ni déchets, ni protection supplémentaires.
Finalement, celles qui n’en peuvent tout simplement plus de jeter les dollars par-dessus bord apprécieront de débourser environ quarante dollars pour la coupe menstruelle et de 2 à 6 $ l’unité pour les serviettes lavables. Toutes les raisons sont bonnes pour prendre le virage vert jusque dans sa féminité. Il suffit simplement d’essayer.
mercredi 19 septembre 2007
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3 commentaires:
Elloup, j'ai une autre solution : prendre la pilule en continu... ;)
Hum, je n'envisage même pas la possibilité! J'aime pas trop les trucs d'apprenti-sorcier et ces méthodes là me semblent peu éprouvées (difficile de voir ce que ça donne à long terme)... J'ai l'impression que je traînerais un long SPM, et que moi-même je me changerais en un crescendo de mauvais humeur!
En plus, si l'on prend la pilule en continu, il faut quand même l'arrêter au trois ou quatre mois, donc on règle pas le problème, même si on diminue la quantité de déchets.
Pour ce qui est des cup, c'est malheureusement parfois plus long que trois mois avant d'y être complètement habituée. Et il est très important de bien vérifier les grandeurs, parce que c'est comme des costumes de bains: une fois que tu l'as essayé, tu ne peux pas la retourner! :-)
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