Manger bio-local-équitable. Se vêtir de façon éthique. Utiliser des produits de nettoyage écolos. Économiser l’eau et l’électricité. Réduire, réemployer, réutiliser, recycler, composter, covoiturer, amen. Si déjà vous posez la plupart de ces gestes, il y a de quoi vous sentir fier.
Mais si comme la très vaste majorité des Québécois, votre foyer est bourré de TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), votre croisade vers un bilan environnemental parfait n’est pas terminée. Qui en effet n’a jamais eu à se départir d’un ordinateur désuet, d’une imprimante bicentenaire, d’un photocopieur néandertalien et d’un téléphone cellulaire complètement kapout? Qu’il se lève celui qui n’a jamais eu à traiter de près ou de loin avec l’un ou l’autre de ces malheureux engins.
Les TIC sont partout, toujours là pour divertir, rendre service et nous faciliter la vie cent fois par jour. C’est quand le glas sonne pour ces appareils que l’on déchante, car à l’instar de celles qui se dissimulent dans la fourrure de Pitou et Minou, éliminer les TIC n’est vraiment pas une sinécure. Surtout quand la durée de vie d’un appareil comme le cellulaire est d’environ deux ans. De vraies calamités que ces vielles TIC.
Parce que les matériaux qu’ils contiennent (plomb, béryllium, cadmium, mercure et cie) empoisonnent littéralement l’environnement si on les jette n’importe comment, se débarrasser des TIC n’est pas un jeu d’enfant. Dans ce contexte, à qui donc puis-je les léguer, pour l’amour?
À Sherbrooke, les éco-centres et certaines entreprises privées reprennent les vieux ordinateurs et cartouches d’imprimante. Ils seront ensuite reconditionnés ou démontés pour être recyclés. Au Québec, l’organisme Ordinateurs pour les écoles du Québec (OPEQ) remet en circulation du matériel informatique qui ne correspond plus au besoin des entreprises, mais qui fait amplement le bonheur des écoliers. Et récemment, certains magasins de produits électroniques à grande surface ont commencé à reprendre les TIC dont on ne veut plus.
Mais malgré tous les vertueux conseils reliés à la récupération et au recyclage de ces appareils, les TIC usagées et défectueuses demeurent difficiles à faire disparaître. Au fur et à mesure que ces produits gagnent en popularité, le problème relié à leur élimination s’accentue. Car il ne faut pas perdre de vue que bientôt, nombre de ces fabuleux gadgets seront brisés et irréparables ou carrément obsolètes.
Dans cette optique, il importe d’agir bien avant que le mal soit fait. Comment? En entretenant les TIC que l’on a déjà en sa possession. En prenant le temps, avant un achat, de bien évaluer et planifier ses besoins. En choisissant des appareils qu’on peut mettre à jour au fil des innovations technologiques et finalement, en exigeant des produits de bonne qualité et résistants, qui dureront longtemps.
mercredi 21 novembre 2007
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire