Éteindre les lumières en quittant une pièce. Se servir d’une bouilloire pour porter l’eau à ébullition. Mettre un couvercle sur les casseroles qui mijotent. Baisser le chauffage avant d’aller au lit ou de partir pour la journée. Remplacer les traditionnelles ampoules incandescentes par les fameuses spirales fluo-compactes. Calfeutrer les fenêtres, poser des coupe-froid aux portes et dans les prises de courant. Alouette.
Pour certains, ces actions pourtant simples peuvent déranger les vieilles habitudes jusqu’à devenir franchement agaçantes et non fondées. Pourquoi diable économiserait-on l’énergie, ici? Le Québec n’est-elle pas une championne en matière de production énergétique? L’hydroélectricité, source d’énergie propre s’il en est une, ne nous fournit-elle pas tout le courant dont on a besoin et ce, à un prix dérisoire? Certes.
Mais une électricité bon marché constitue pourtant une arme à double tranchant. Parce que les factures d’électricité que nous recevons ne nous ne saignent pas (encore) à blanc, nous ne nous fendons pas (encore) en quatre pour minimiser notre consommation énergétique. Or une nouvelle source d’énergie, révolutionnaire, carbure justement aux efforts de réduction. L’électricité produite à partir des négawatts n’utilise aucune ressource naturelle. Son installation se fait rapidement, dans tous les coins possibles et inimaginables. Même le plus empoté des bricoleurs peut se procurer gratuitement ce formidable système qui, jamais au grand jamais, ne flanche.
Le négawatt, c’est la version énergétique du néant. Ou l’art de réduire sa consommation d’énergie plutôt que d’en produire toujours davantage, pour satisfaire des consommateurs de plus en plus gourmands. L’énergie non utilisée devient ainsi disponible et évite la construction de nouveaux barrages, de nouvelles centrales ou autres technologies coûteuses et contestées. Le principe du négawatt est simple : il suffit de consommer moins d’énergie. Non seulement synonymes d’économies, les watts non consommés ici peuvent même devenir lucratifs lorsque vendus, par exemple, à un coût supérieur à nos voisins du sud. Voilà qui devient intéressant!
Apparu dans le paysage depuis quelques années, le négawatt demeure, malgré ses multiples avantages, terriblement méconnu. À l’approche de la saison froide et de son festival du chauffage et des décorations de Noël, faisons donc une place aux négawatts dans nos foyers. Nos compteurs d’électricité n’ont qu’à bien se tenir!
Coup de génie environnemental
Quoi de plus exaspérant que de recevoir, par la poste, du courrier indésirable et non sollicité. À plus forte raison quand cet envoi comprend, en plus d’une promotion XYZ dont on a rien à poncer, une enveloppe réponse pré affranchie. L’équipe des abonnements du magazine Québec Science a compris ce non-sens. Leur enveloppe « tout en un » a ceci d’ingénieux qu’elle contient un rabat, pré affranchi et pré adressé, qui se replie et se colle sur l’enveloppe déjà existante, déjà utilisée pour l’envoi. Comme quoi les plus petits changements font parfois toute la différence. Vivement que ce concept arrive aux oreilles des institutions de crédit!
mercredi 7 novembre 2007
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