vendredi 4 janvier 2008

Et pourquoi pas un bilan?

Ceux qui lisent cette chronique de semaine en semaine savent, ou du moins doivent se douter, que je me creuse les méninges depuis bientôt un an pour partager des faits, des idées, des opinions. Pour éveiller des consciences, susciter des discussions, sensibiliser ou surprendre. Les semaines passent, les sujets défilent. Chaque promenade à l’extérieur, chaque sortie au magasin, chaque conversation, chaque rencontre est pour moi, depuis dix mois, une chasse aux sujets potentiels.

Cette chronique que vous lisez assidûment, distraitement, toujours ou pas souvent, est une bonne façon de me tenir à jour dans l’actualité environnementale. De comprendre certains phénomènes méconnus afin de vous les expliquer à ma façon. Malgré le plaisir que j’éprouve à faire mon devoir environnemental hebdomadaire, une toute petite angoisse est toujours bien présente. Et si les idées venaient à me manquer? Et si ma liste de sujets venait à se tarir? Et si j’en arrivais à me répéter? À vous ennuyer?!

C’est ce à quoi je réfléchissais, ces jours-ci, en cherchant de quoi j’allais vous entretenir pour entamer la nouvelle année. Je repensais aux sujets déjà traités. À ce qui vous avait plu ou déplu, à ce qui avait alimenté les débats ou tombé dans l’oubli. Au billet sur le vermicompostage, sujet grouillant qui a suscité moult questions et grimaces, en particulier chez mes collègues de travail. La chronique consacrée aux protections féminines alternatives n’est pas non plus passée inaperçue dans l’entourage immédiat. Encore là, l’étonnement se lisait dans plusieurs minois.

En revanche, de multiples sujets ont beaucoup moins soulevé les passions. Les sacs de plastique, les feuilles mortes, l’économie d’eau, tous ces domaines cent fois explorés et mille fois repris par tout un chacun semblent de mieux en mieux compris, voire acquis par un nombre croissant de citoyens. Ainsi, je constate qu’à force de mettre en œuvre des outils de sensibilisation et d’éducation, les comportements autour de nous changent.

De plus en plus, je me réjouis de voir que la conscience environnementale n’est plus la chasse gardée de quelques rares intégristes écolos tellement irréprochables qu’ils nous enlèvent le goût de mettre la main à la pâte. Contagieux, le désir de faire sa part pour un environnement plus sain se propage dans toutes les sphères et dans tous les milieux. Simplifié, démystifié et plus accessible que jamais, le geste environnemental rejoint désormais notre quotidien. N’est plus synonyme de douloureux sacrifice, mais plutôt de modification progressive dans les habitudes de gens de tous âges.

Ouvrons l’œil, le changement de comportement est partout. Autant chez mes parents, qui, de Piopolis, ne sirotent plus que des thés ou cafés équitables. Autant chez tante Michelle qui a récemment adopté des produits de nettoyage écologiques. Autant chez Marie-Hélène qui, avec sa fille Alice, composte allègrement, elle qui craignait que son bac brun ne soit qu’une corvée de plus dans ses semaines déjà bien remplies. Autant chez Geneviève qui a cuisiné des cadeaux de Noël pour Alexandra. Autant dans ma belle-famille, qui depuis deux ans procède à un échange de cadeaux produits localement.

Le monde et les temps changent. Tant mieux, et bonne année!

1 commentaire:

Chocolyane a dit...

Un petit mot tout simple pour te dire que j'adore ton blog, vraiment!

Et il me donne pleeeeein d'idées! ;o)