Nos armoires, surtout en ces temps de déménagement, abritent souvent une armée de produits. Même parfois ornés de tête de mort, de boules de feu ou de tout autre inquiétant pictogramme, ces puissants nettoyants nous paraissent indispensables. La règle semble même être devenue « un produit pour chaque type de tache ». La longueur des rangées de produits d’entretien ménager, dans les magasins, en témoigne.
Du désincrustant pour le four au désinfectant pour salle de bain, du détergent anti-bactérien au détachant à tissus délicats et du pulvérisateur anti-buée pour miroirs au shampoing-cirage pour voitures, la liste est longue et s’adapte presque au nombre d’objets qu’il y a dans la maison! Or autant tous ces cocktails nettoyants peuvent-ils nous être d’un grand secours au moment de faire briller la maison de la cave au grenier, autant la plupart d’entre eux, par les ingrédients qu’ils contiennent, sont presque plus dommageables pour la santé que les coulisses de graisses, moutons de poussière et autres saletés ménagères.
Derrière les enivrantes fragrances de pin, pomme verte, citron et lavande qui nous laissent une nette impression de propreté, se camouflent des substances volatiles nocives. Qui n’a en effet jamais eu la gorge qui picote en récurant la baignoire avec un produit XYZ et de l’eau très chaude? Quel chanceux n’a pas connu d’irritations de la peau ou de sensations de brûlures aux voies respiratoires en tabassant la crasse du fourneau ou celle des grilles du barbecue?
Dans ce contexte, pas étonnant que l’Environmental Protection Agency (une organisation américaine), affirme que l’air à l’intérieur de nos maisons serait même de deux à cinq fois plus polluée qu’à l’extérieur, entre autres à cause des émanations de nos fameux produits d’entretien ménager! Ces derniers dégagent en effet des composés organiques volatiles (COV) pas toujours jojo pour la santé, ni pour l’environnement, cela va de soi.
Heureusement, l’art de tenir maison peut aussi se faire sans cette légion de décoctions nettoyantes. L’huile de bras, ou encore l’action de frotter énergiquement, compte pour beaucoup dans la croisade vers la propreté. Pour faire disparaître les taches sur des surfaces qui ne s’égratignent pas, un tampon abrasif et du simple bicarbonate de soude, un récurrent polyvalent inoffensif, viennent à bout de bien des maux, généralement sans trop d’effort. Le vinaigre, le jus de citron, le sel, le savon pur et même l’eau chaude peuvent à eux seuls remplacer nombre de produits coûteux qui encombrent injustement nos armoires.
Si les effluves de nos produits nettoyants traditionnels nous manquent trop, ou encore si on a l’impression de ne pas être venu à bout de la saleté avec ces produits maison, une gamme croissante de produits d’entretien écologiques commence à garnir les tablettes des supermarchés ou des magasins spécialisés. Abordables et efficaces, ces produits constituent une alternative intéressante pour quiconque souhaite avoir une maison proprette sans en payer la note, tant physiquement que financièrement. Mes produits d’entretien ménager, je les choisis tant pour la protection de mon environnement que pour ma santé!
mercredi 11 juillet 2007
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2 commentaires:
Salut, moi aussi j'utilise depuis quelques temps de la petite vache, du sel, du jus de citron et du vinaigre pour nettoyer, avant j'utilisait des produits biodégradables...mais maintenant c'est beaucoup plus économique.J'ai trouver plusieurs recette sur ce site: http://www.radio-canada.ca/radio/indicatifpresent/chroniques/63559.shtml
Petit truc dans la laveuse plutot que de prendre de l'eau de javel pour mes vetements blanc, j'itlise du jus de citron...
En plus de ne pas nettoyer ma maison, geste très écolo, j'ai arrêté de me laver!
Sans blague, j'utilise aussi des nettoyants bio ou maison, mais tu as oublier de parler du corps. Il y a de plus en plus de savon et shamoo biodégradable. Pour ma part, j'adore les produits de LUSH, ils sont fait au Canada avec des produits maison et ils ont une game inpressionnante de produits végétalien (des bidules beauté non testé sur les animaux et sans matières animales utilisées dans leur conception).
Autre bonne raison de penser à ce qu'on utilise. N'est ce pas le phosphore (entre autre dans les savons) qui nourrit les "grosses méchantes" algues bleues?
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