Malgré la clémence du temps et le retour inespéré du duo lunettes de soleil et chaises de parterre, les journées caniculaires de la semaine dernière ont donné un avant-goût douteux de l’été qui s’annonce. Un thermomètre affichant dans les trente degrés à la mi-mai demeure exceptionnel. Par surcroît, plusieurs épisodes de smog ont déjà été enregistrés. Y a-t-il vraiment matière à s’inquiéter?
Quand une alerte au smog est lancée, les météorologues conseillent aux personnes âgées et aux jeunes enfants d’éviter de sortir dehors. Pourquoi? Parce que température élevée et pollution de l’air ne font pas bon ménage. Le smog peut en effet causer de sérieux malaises pulmonaires et cardiovasculaires chez ces personnes dont la santé est plus vulnérable. Même si on nous explique souvent l’abc de l’air pollué, le où-quand-comment-pourquoi du smog demeure assez nébuleux. Tentons une fois pour toutes de percer le mystère de ce vilain phénomène.
En fait, cette brume jaunâtre qui recouvre les villes par temps très chaud résulte d’un méchant cocktail de polluants. Quand l’oxyde d’azote et les hydrocarbures qui s’échappent de nos voitures réagissent avec les rayons du soleil, c’est là qu’apparaît l’ozone au sol, principal ingrédient du smog. Ajoutons à cela une chaude journée où l’humidité plafonne. Smog? Pour la contraction de smoke (fumée) et de fog (brouillard).* Fin du mystère.
Devant ce phénomène de plus en plus fréquent, devons-nous rester les bras croisés à maudire notre sort? Pouvons-nous à tout le moins inverser la vapeur? Heureusement, oui. À preuve, en 2004, lors de la journée « En ville sans ma voiture » de Montréal, la pollution de l’air a diminué de 40 %, seulement en fermant quelques rues du centre-ville à la circulation automobile durant une petite journée.
En période de smog, souvenons-nous que ce n’est pas le ciel qui nous tombe sur la tête. Ce sont plutôt nos habitudes de vie qui tombent sur les nerfs de l’atmosphère! La combustion de carburant se retrouve au banc des accusés : voitures, usines et centrales thermiques sont certes à pointer du doigt, mais aussi motos, coupe-bordures et tondeuses à gazon, qui s’en donnent généralement à cœur joie par beau temps.
Pour faire mordre la poussière à la pollution de l’air, des moyens simples existent et sont à la portée de tous. Côté transport, pensons covoiturage, marche, vélo ou transport en commun. Dans le jardin, changeons dès maintenant les assourdissants appareils à moteur deux temps pour des modèles électriques ou manuels. Bichonnons la mécanique de nos automobiles pour limiter leurs émanations néfastes. En faisant de la qualité de l’air une priorité, les belles journées d’été seront davantage à notre portée.
*Explications tirées de l’ouvrage Chimie de l’environnement, de Marc J. Olivier.
Quand une alerte au smog est lancée, les météorologues conseillent aux personnes âgées et aux jeunes enfants d’éviter de sortir dehors. Pourquoi? Parce que température élevée et pollution de l’air ne font pas bon ménage. Le smog peut en effet causer de sérieux malaises pulmonaires et cardiovasculaires chez ces personnes dont la santé est plus vulnérable. Même si on nous explique souvent l’abc de l’air pollué, le où-quand-comment-pourquoi du smog demeure assez nébuleux. Tentons une fois pour toutes de percer le mystère de ce vilain phénomène.
En fait, cette brume jaunâtre qui recouvre les villes par temps très chaud résulte d’un méchant cocktail de polluants. Quand l’oxyde d’azote et les hydrocarbures qui s’échappent de nos voitures réagissent avec les rayons du soleil, c’est là qu’apparaît l’ozone au sol, principal ingrédient du smog. Ajoutons à cela une chaude journée où l’humidité plafonne. Smog? Pour la contraction de smoke (fumée) et de fog (brouillard).* Fin du mystère.
Devant ce phénomène de plus en plus fréquent, devons-nous rester les bras croisés à maudire notre sort? Pouvons-nous à tout le moins inverser la vapeur? Heureusement, oui. À preuve, en 2004, lors de la journée « En ville sans ma voiture » de Montréal, la pollution de l’air a diminué de 40 %, seulement en fermant quelques rues du centre-ville à la circulation automobile durant une petite journée.
En période de smog, souvenons-nous que ce n’est pas le ciel qui nous tombe sur la tête. Ce sont plutôt nos habitudes de vie qui tombent sur les nerfs de l’atmosphère! La combustion de carburant se retrouve au banc des accusés : voitures, usines et centrales thermiques sont certes à pointer du doigt, mais aussi motos, coupe-bordures et tondeuses à gazon, qui s’en donnent généralement à cœur joie par beau temps.
Pour faire mordre la poussière à la pollution de l’air, des moyens simples existent et sont à la portée de tous. Côté transport, pensons covoiturage, marche, vélo ou transport en commun. Dans le jardin, changeons dès maintenant les assourdissants appareils à moteur deux temps pour des modèles électriques ou manuels. Bichonnons la mécanique de nos automobiles pour limiter leurs émanations néfastes. En faisant de la qualité de l’air une priorité, les belles journées d’été seront davantage à notre portée.
*Explications tirées de l’ouvrage Chimie de l’environnement, de Marc J. Olivier.
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