mardi 8 mai 2007

À fleurs de fesses!

Pour de futurs parents, le choix du type de couches est souvent au cœur des préoccupations. Outre l’argument monétaire, qui prédit de substantielles économies aux adeptes du coton, l’idée de désengorger les sites d’enfouissement pèse de plus en plus lourd dans la balance décisionnelle des parents en formation. En attendant fillette ou fiston, que choisit-on? Couches jetables en papier ou lavables en coton? Observons quelques chiffres.

Imaginons un bébé changé environ six fois par jour. S’il troque la couche pour le pot à pipi vers l’âge de deux ans, petit loup aura visité sa table à langer pas moins de 4380 fois durant sa courte existence! En vidant la poubelle à couches aux deux jours, papa et maman auront perfectionné 365 fois le lancé olympique du sac parfumé dans le bac noir. À raison d’un paquet de couches par semaine, de la naissance à la propreté de bébé, le portefeuille parental se verra allégé de quelque 2000 $. Pour éponger les foufounes des poussinots et poussinettes du Québec, les sites d’enfouissement s’alourdiront quant à eux de quelque 60 000 tonnes par année, soit plus d’une tonne par enfant. Temps de décomposition des couches jetables? Entre trois et cinq siècles…

S’ils craquent pour le coton, papa et maman développeront une solide complicité avec la machine à laver. Ce brave électroménager devra se brasser la cuve environ 243 fois et avaler nombre de litres de détergent pour redorer le blason du kit de couches de coton à 400 $. Conçues pour être utilisées de la naissance à la propreté, les couches de coton engendreront, toutes dépenses confondues, des coûts estimés à environ 650 $ par une utilisatrice avertie. Pour inciter les parents à opter pour le coton, une subvention de 100 $ est même allouée par plusieurs villes, dont Sherbrooke.

Hormis le temps et l’environnement, reste à considérer la fameuse notion de temps. Entre les fréquents tête à tête avec la machine à laver ou les innombrables rancarts avec le bac roulant, la question reste à trancher… Laissons le choix aux parents!

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