Les prochaines lignes vous donneront une impression de déjà vu. Vous penserez avec raison que leur auteure rabâche des propos cent fois remâchés, mille fois réchauffés. Vous vous questionnerez sur le pourquoi de ce vilain radotage… Wô les moteurs! Coupez court à la pollution. Pour en finir avec la marche au ralenti. Tous ces slogans ont ceci en commun qu’ils ne datent pas d’hier et qu’ils s’attaquent à un mal sournois : la marche au ralenti des véhicules. Cette redoutable affection, en plus d’être difficile à enrayer, apparaît dès les premiers symptômes de gel automnal. Pour d’obscures raisons, elle perdure jusqu’aux beaux jours. Même quand le mercure se tape la tête dans les trente degrés.
Les causes du syndrome de la marche au ralenti sont nébuleuses et variées. Par temps froid, épouvanté par la perspective de grelotter quelques minutes dans l’habitacle, l’automobiliste prescrit à son moteur un petit dix minutes de ronron. Une commission éclair, qui ne devait durer que trente secondes, se transforme parfois en interminable conversation de cadre de porte. Le démarreur à distance provoque aussi des crises aiguës de marche au ralenti, quand le détenteur de l’engin, désireux de rentabiliser l’achat dudit bidule, s’en sert allègrement.
Pourtant, nombreuses sont les contre-indications : mauvaise combustion et gaspillage de l’essence, encrassement du moteur, émission de CO2 (un gaz à effet de serre), pollution atmosphérique, smog, alouette. Ce lourd bilan ne semble pourtant pas effrayer les fervents adeptes de la marche au ralenti. Malgré les multiples cas observés, les autorités sont en mesure d’affirmer que cette fièvre n’est ni contagieuse, ni incurable. Heureusement, des mesures d’éradication existent déjà. Même plusieurs degrés sous zéro, faire tourner le moteur une trentaine de seconde, puis rouler tranquillement jusqu’à ce que l’ensemble des pièces du véhicule se réchauffent. Couper le moteur dès qu’on se stationne pour plus de dix secondes constitue aussi une arme efficace. En attendant un remède miracle, propageons le message!
mardi 8 mai 2007
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