Depuis quelques temps, une demie baguette de pain séchait sur le coin de la table de la cuisine. La chose était bien dure, et donc mûre pour une métamorphose, ou pour manger une volée, c'est selon. Je lui ai dit de choisir entre la mort ou la chapelure. Elle a choisi la chapelure*.
D'habitude, la meilleure méthode pour faire de la chapelure avec un vieux pain rabougri est de casser en grosses miettes le pain sec, de le mettre dans un sac Ziploc et de passer énergiquement le rouleau à pâte dessus, jusqu'à ce que poudre s'en suive. Mais là, les choses se sont corsées. Parce que la baguette était sèche, que dire, calcifiée. Tellement dure en fait que le rouleau se trompait de cible et écrasait pas mal plus mes doigts que le damné pain.
C'est là que j'ai sorti l'arme fatale. Le hachoir à viande, qui, une fois l'an, me sert à mouliner du jambon. J'ai testé le rutilant engin et ô combien concluante s'est avérée la manoeuvre. Idéalement, il faut quatre mains pour maintenir en place le hachoir et le pot qui recueille la chapelure, pour tourner la manivelle avec vigueur et surtout, pour coincer les bouts de pain dans l'engrenage infernal. Moyennant un certain travail d'équipe (en évitant d'ajouter des miettes de doigt de conjoint dans le résultat du carnage), tout se passe très bien. Il fallait y être pour palper l'intensité de la joie provoquée par cette découverte.
Partagez la bonne nouvelle à tous les propriétaires de hachoir à viande. D'ailleurs, j'en ai deux. À qui la chance?
*Chapelure : très utile quand on façonne des boulettes, sinon la viande s'émiette et fait abondamment sacrer la personne qui a les deux mains dedans. Sacrer, c'est mal.
D'habitude, la meilleure méthode pour faire de la chapelure avec un vieux pain rabougri est de casser en grosses miettes le pain sec, de le mettre dans un sac Ziploc et de passer énergiquement le rouleau à pâte dessus, jusqu'à ce que poudre s'en suive. Mais là, les choses se sont corsées. Parce que la baguette était sèche, que dire, calcifiée. Tellement dure en fait que le rouleau se trompait de cible et écrasait pas mal plus mes doigts que le damné pain.
C'est là que j'ai sorti l'arme fatale. Le hachoir à viande, qui, une fois l'an, me sert à mouliner du jambon. J'ai testé le rutilant engin et ô combien concluante s'est avérée la manoeuvre. Idéalement, il faut quatre mains pour maintenir en place le hachoir et le pot qui recueille la chapelure, pour tourner la manivelle avec vigueur et surtout, pour coincer les bouts de pain dans l'engrenage infernal. Moyennant un certain travail d'équipe (en évitant d'ajouter des miettes de doigt de conjoint dans le résultat du carnage), tout se passe très bien. Il fallait y être pour palper l'intensité de la joie provoquée par cette découverte.
Partagez la bonne nouvelle à tous les propriétaires de hachoir à viande. D'ailleurs, j'en ai deux. À qui la chance?
*Chapelure : très utile quand on façonne des boulettes, sinon la viande s'émiette et fait abondamment sacrer la personne qui a les deux mains dedans. Sacrer, c'est mal.
1 commentaire:
SAlut!! C'est vraiment une bonne idée d'utiliser le hachoir a viande pour faire de la chapelure, ma mère m'avait donner le sien mais comme je ne mange presque jamais de viande, je ne savais pas trop qoi en faire.
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