Qu’on regarde n’importe quel film familial états-unien de 1970 aux années 1990, le modèle imitation bois du Station Wagon partage invariablement la vedette avec les Chevy Chase et Goldie Hawn de l’époque. Heureusement, le monde et les temps changent. De synonyme de réussite, la voiture porte-avion est devenue, la hausse du coût du pétrole aidant, la cinquième roue du carrosse. Douloureuse réalité, les regrettés Lincoln Continental crème, Pontiac Le Mans caramel et Ford Thunderbird bourgogne ne se font plus beaucoup d’amis parmi les automobilistes.
Les petits formats se taillent une place de plus en plus importante sur les réseaux routiers. Exit la croyance populaire voulant qu’une grosse voiture soit plus sécuritaire. Désormais, les raisons de troquer le porte-avion pour un modèle réduit abondent. D’abord, la consommation modérée d’essence. Pour rigoler, faisons ce petit test maison à l’aide d’un outil de comparaison conçu par Ressources naturelles Canada. Évaluons la consommation d’essence d’une voiture compacte japonaise par rapport à celle d’un des derniers témoins de l’époque porte-avion, une grande berline américaine. Pour ces deux modèles 2007, il faudra débourser 1134 $ d’essence par année pour alimenter la compacte, tandis que la grande berline siphonnera 2106 $ du portefeuille de son malheureux propriétaire.
Depuis quelques temps, une autre préoccupation entre en ligne de compte chez les consommateurs : la pollution automobile et les émissions de gaz à effet de serre. Reprenons notre amusante comparaison. Côté émissions de gaz à effet de serre, la japonaise envoie annuellement dans l’atmosphère quelque 3024 kg de CO2, tandis que sa consoeur d’Amérique en libère 2592 de plus. Décidément, dans les petits pots, les meilleurs onguents!
Les voitures sous-compactes, compactes et hybrides sont autant de véhicules moins énergivores, donc plus écoénergétiques. Que les nostalgiques le veuillent ou non, leur apparition vient signer la fin des porte-avions!
mardi 8 mai 2007
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